MEFIEZ VOUS DES ECOSSAIS (JE SUIS COLERE!!!)
Marion m’avait gentiment donner le numéro de l’employer où elle avait trouver un job. Donc je l’ai appeler pour tenter ma chance. Nous étions le Lundi 13 février et le gars m’a dit qu’il voulait me voire physiquement et qu’il me conseillait de venir au plus tard le samedi pour avoir une chance d’avoir une place (premier arrivé, premier servi). Du coup je me suis magner le cul à remonter la côte Ouest à toute blinde pour être à temps à Motueka pour voir le gars. Je l’ai donc rencontrer. Le gars super sympa, un écossais expatrié il y a plus de 20 ans. Il me conduit jusqu’à l’orchard et il m’a montrer où je pourrai garer ma voiture, il me montre également les sanitaires que je pourrai utiliser gratuitement. Il m’a donné rendez vous le lundi à 8 h pour le briefing avec les autres pickers. Tout semblait réglé et parti pour une super saison avec plein de nouveaux collègues avec qui parler l’anglais. Négation, négation, l’écossais est sournois ou tout simplement pas organisé. Attendez, vous aller comprendre.
Donc super content d’avoir un boulot plus le logement totalement gratuit. On arrive avec Marion qui pour le moment est dans un camping juste à coté. Et là on arrive 8h et on est seulement 6 à attendre que quelque chose se passe. On attend, on attend. Et vers 8h20 le gars arrive et il balance un truc du genre “encore des pickers!!! On en a trop”. Les autres pickers visiblement venu plus tôt étaient déjà tous partis picker. On soupçonne que des personnes soient venu à l’arrache et comme le gars n’avait apparemment noté aucun nom, c’est passé tout seul. Notre seul erreur a peut être été d’arriver à l’heure, mais pas en avance. Et donc il nous a fait gentiment comprendre qu’il n’y avait plus de place. Il a même commencé à nous dire qu’il ne nous avait jamais vu. Donc on a insister en essayant de lui remémorer notre rencontre et au finale on a juste obtenu de pouvoir revenir dans quelques jours pour peut être remplacer les éventuels abandons (travail très éprouvant pour le dos). J’irais peut être mais par principe j’ai pas trop envie d’aller baiser les mains d’un mec qui m’a pris sans vaseline quelques jours plus tôt. Enfin si je trouve rien d’autres il faudra bien.
Il était 8h30 et Marion venait juste de décliner un offre par SMS. Tout sonnait bien et en 30 min tout s’et mis à sonner faux. Bah pas le choix, on est repartir la queue entre les jambes (enfin surtout moi ^^) pour trouver un autre travail. Et maintenant c’est pas une chose facile. Toute les orchards sont blindées et on nous invite à laisser nos coordonnées où de revenir dans une ou deux semaine toujours pour remplacer des abandons. Finalement, on a trouvé deux pistes et on en est à attendre les réponses positives de ces deux orchards. Dans le cas contraire, ça va repousser notre date de début de saison à je sais pas quand.
Enfin cet épisode un peu pénible, nous rappelle au moins que rien n’est acquis et que même ici, en Nouvelle Zélande, il n’y a pas que des personnes sympas.